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UDI News

Avis de l’IDU sur les consultations prébudgétaires 2025 de la Ville de Montréal

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Montréal, le 28 mai 2024.

LE STATU QUO DANS LES IMMEUBLES DE BUREAUX POURRAIT SE TRADUIRE PAR UNE PERTE DE REVENUS DE 164 MILLIONS DE DOLLARS POUR LA VILLE DE MONTRÉAL.

Dans le cadre des consultations prébudgétaires de la Ville de Montréal, l’Institut de développement urbain du Québec (IDU) est venu exposer aux élus les conséquences financières, à très court terme, des taux exceptionnellement élevés d’inoccupation dans les immeubles de bureaux sur la valeur de ceux-ci et par conséquent, sur les revenus fonciers de la Ville. « Si aucune mesure incitative ou politique plus agressive de retour au bureau des travailleurs n’est mise en place rapidement par nos décideurs politiques et institutionnels, la perte de revenus pour la Ville de Montréal pourrait s’élever à près de 164 millions de dollars sur une période de trois ans » a affirmé la PDG de l’IDU, Isabelle Melançon.

S’appuyant sur des données récentes du Groupe Altus, Mme Melançon a expliqué qu’étant donné la diminution importante des revenus locatifs, résultant de taux d’inoccupation qui sont à près de 20 %, on estime que la valeur des immeubles de classes A et B connaîtrait une baisse de l’ordre de 19 % au prochain rôle d’évaluation en 2026. Les immeubles de bureaux représentent 60 % du total des revenus fonciers de tous les immeubles non résidentiels de l’arrondissement de Ville-Marie. En considérant l’étalement des valeurs sur 3 ans, la diminution des revenus anticipés serait d’environ 27 M$ en 2026, de 55 M$ en 2027 et de 82 M$ en 2028 pour un total de 164 M$ sur 3 ans.

Pour les propriétaires, les répercussions ont commencé à se faire sentir, car d’ici 2026, les immeubles non résidentiels, notamment les bureaux et les centres commerciaux du centre-ville, continueront à se voir appliquer la même base de taxation, et ce, malgré l’importante baisse des revenus locatifs. Ainsi, cette charge fiscale a des incidences sur la capacité de réaliser des investissements pour améliorer la performance énergétique et les émissions de carbone, pour augmenter la valeur locative ou pour transformer leur usage.

En plus de la baisse des valeurs sur les immeubles, la PDG de l’IDU a aussi exprimé, lors de sa présentation, la vision de son organisation et proposé des recommandations ayant trait aux grands défis budgétaires de la métropole, à la diversification des revenus, à l’équité fiscale entre le non-résidentiel et le résidentiel ainsi qu’à la stratégie de croissance. Les énoncés, les données et les recommandations se retrouvent dans le document soumis par l’IDU à la Commission sur les finances et l’administration de la Ville de Montréal.

Avis de l’IDU sur les consultations prébudgétaires 2025 de la Ville de Montréal

Visionner la présentation d'Isabelle Melançon, PDG de l'IDU, lors de la Commision sur les finances et l'administration 2:02:12

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